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J. Chim. Phys.
Volume 58, 1961
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Page(s) | 338 - 346 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1961580338 | |
Published online | 28 May 2017 |
N° 23. — Dégagement cathodique d’hydrogène sur dépôt électrolytique de nickel
I. — Influence du mode de préparation des cathodes
Laboratoire Curie, 11, rue Pierre-Curie, Paris, 5 e, France.
L’activité cathodique du nickel électrolytique dans l’acide sulfurique 0,1 N est très sensible aux conditions de préparation des cathodes, c’est-à-dire, aux conditions de pureté de la surface métallique. La plus grande différence d’activité observée a été de 800 environ. L’activité minimum observée se confond, d’après la littérature, avec l’activité cathodique trouvé jusqu’ici pour le nickel. Les courbes de Tafel ont généralement deux sections linéaires, bien que les cathodes les plus actives donnaient fréquemment des courbes ne présentant pas de section linéaire apparente dans un domaine de courant compris entre 10–5 et 10–3 A/cm2. Au cours du temps, la surtension cathodique diminuait généralement, sauf pour les cathodes les moins actives, pour lesquelles elle augmentait. Une polarisation anodique préalable peut activer ou désactiver la cathode, selon l’intensité du courant anodique appliqué. Divers mécanismes sont proposés pour interpréter les résultats observés et de nouveaux arguments tendent à confirmer que la réaction de désorption sur le nickel « propre » est la réaction ion + atome (réaction « électrochimique »).
© Paris : Société de Chimie Physique, 1961