Application de mesures diélectriques à l’étude de l’adsorption de l’oxygène par l’oxyde de nickel

Laboratoire de Chimie Théorique, E.N.S.I.C., 1, rue Grandville, Nancy, France.

Résumé

L’adsorption de l’oxygène par l’oxyde de nickel suivie par des mesures diélectriques en basses fréquences se révèle être un phénomène assez complexe et semble faire intervenir au moins trois formes de l’oxygène adsorbé :

• 1)

  une forme moléculaire stable O₂ adsorbé, fixée réversiblement ;

• 2)

  une forme transitoire, ionique, que nous supposons être du type O₂⁺, désorbable (au moins en partie) ;

• 3)

  une forme ionique stable O^–.

Seules la première et la dernière forme subsistent à l’équilibre et c’est la transformation lente de la forme 2 en la forme 3 qui gouverne l’évolution des propriétés diélectriques lorsque l’équilibre d’adsorption est atteint.