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J. Chim. Phys.
Volume 59, 1962
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Page(s) | 901 - 926 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1962590901 | |
Published online | 28 May 2017 |
N° 112. — Étude expérimentale de l’anisotropie magnétique de la liaison localisée
I. — Exposé général de la méthode. Application à l’étude magnétique de l’iode
Laboratoire de Chimie générale, Sorbonne, Paris, France.
Une partie générale qui contient, pour quatre systèmes cristallins, les éléments nécessaires à l’étude expérimentale de l’anisotropie magnétique d’un composé ainsi que la méthode de calcul permettant d’en déduire toutes les constantes magnétiques de la molécule (susceptibilités principales, orientation de ses axes principaux dans la maille) et les anisotropies magnétiques de ses éléments anisotropes (liaisons, doublets libres) précède l’étude magnétique complète de l’iode.
D’après l’analyse critique de toutes les données cristallographiques et magnétiques concernant l’iode, la molécule ne peut avoir une symétrie électronique de révolution autour de la direction de la liaison I — I. Les forces d’interaction s’exerçant entre ses atomes et leurs voisins les plus proches dans le cristal peuvent expliquer ce fait. L’application de la méthode précédente permet d’évaluer l’anisotropie correspondant à la perturbation créée dans la distribution électronique de la molécule par une interaction, celle de la liaison I — I et toutes les constantes magnétiques de la molécule perturbée. Le sens de variation de ces résultats, lorsqu’on ne néglige pas les interactions de seconde importance, est discuté.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1962