Gels conducteurs de poly(n-octyl-3-thiophène) : fraction de gel, gonflement

¹ CEA, département de recherche fondamentale sur la matière condensée/SESAM/PMS, Centre d'études nucléaires, 17, rue des Martyrs, 38054 Grenoble Cedex 9, France.
² UJF/laboratoire de spectrométrie physique, BP 87, 38402 Saint-Martin-d'Hères Cedex, France.
³ En détachement de l'École normale supérieure de Paris, 24, rue Lhomond, 75005 Paris, France.

Résumé

Cette étude concerne des gels de poly(n-octyl-3-thiophène). Une approche classique en percolation est proposée pour définir une variable décrivant l'état de gélification. Celle-ci dépend de la stoecchiométrie initiale et de la fonctionnalité des noeuds de réticulation. Des courbes maîtresses sont obtenues reliant le taux de gel à la variable de percolation pour les différents types de noeuds utilisés. Cette approche suggère que le degré d'avancement de la réaction de réticulation est supérieur à 99 %. Ces gels gonflent dans le chloroforme. Les premiers résultats suggèrent que l'inverse du taux de gonflement augmente linéairement avec la fraction de gel. Une approche par la relaxation magnétique nucléaire est en cours pour explorer la structure statistique de ces réseaux.

Abstract

This study concerns poly(n-3-octyl-thiophene) gels. A classical percolation approach is proposed to define a variable which describes the state of gelation. This variable depends on the initial stoecchiometry and on the cross-links functionality. Master curves are obtained which relate the gel fraction to the percolation variable for the various types of used cross-links. This approach suggests that the extent of the crosslinking reaction is greater than 99%. These gels can swell in chloroform. First results suggest that the inverse of the swelling ratio increases linearly with the gel fraction. A Nuclear Magnetic Relaxation approach is in progress to explore the statistical structure of these networks.