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J. Chim. Phys.
Volume 57, 1960
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Page(s) | 572 - 580 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1960570572 | |
Published online | 28 May 2017 |
Sur l’action de faisceaux d’ions argon sur des surfaces métalliques
Laboratoire de Rayons X du Centre National de la Recherche Scientifique à Bellevue (S.-et-O.), France.
Les applications du bombardement ionique avec des ions dont l’énergie est comprise entre 100 et 20 000 eV englobent un très vaste domaine parce que l’interaction nucléon-solide ne se produit pratiquement que pour des énergies inférieures à 50 eV, c’est-à-dire à la fin du parcours des ions ou pour les atomes secondaires déplacés et peut alors se traduire soit sous forme thermique ou mécanique soit sous forme chimique.
Les recherches entreprises dans de nombreux laboratoires montrent que la corrosion ionique, en tant que méthode d’attaque micrographique, se manifeste par une attaque sélective suivant les directions les plus denses des réseaux cristallins qui permet de révéler certains plans d’indices simples et produit également une activation superficielle que l’on peut utiliser pour les réactions solide-gaz. Elle révèle d’autre part, outre les joints de grains, les défauts cristallins comme les dislocations-vis, les plans de glissement et les joints de torsion. Une étude critique des diverses théories sur la pulvérisation semble indiquer qu’il faut faire intervenir un apport des couches profondes dû à un effet de focalisation des ions suivant les directions les plus denses.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1960