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J. Chim. Phys.
Volume 58, 1961
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Page(s) | 34 - 46 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1961580034 | |
Published online | 28 May 2017 |
Désorption des oxydes de surface de graphites artificiels
Faculté des Sciences de Nancy, France.
On a étudié dans diverses conditions expérimentales la décomposition des oxydes de surface formés sur des graphites artificiels pendant la combustion sous basses pressions d’oxygène (inférieures à 10–1 mm Mg).
Par élévation progressive de la température jusqu’à 950 °C, on provoque la volatilisation de la plus grande partie des oxydes de surface. Le calcul fait à partir des quantités de gaz recueillies montre que ces oxydes ne recouvrent qu’environ 1/20e de la surface totale de l’échantillon de graphite (mesurée par la méthode de B.E.T.).
D’autre part, grâce à la haute sensibilité de la méthode expérimentale, on a pu suivre la désorption des oxydes de surface à la température même de la combustion après évacuation de tout l’oxygène hors de l’appareil. A un certain stade, lors de désorptions statiques, CO et CO2 sont recueillis dans un rapport égal au coefficient de la relation trouvée entre les vitesses de formation de CO et CO2 pendant la combustion. Des quantités totales désorbées (indifféremment sous forme CO ou CO2) en fonction du temps obéissent à la loi d’Elovich.
Ces résultats ainsi que d’autres observations ont conduit à suggérer un mécanisme de la combustion du graphite où la formation de CO et celle de CO2 ne sont pas indépendantes.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1961