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J. Chim. Phys.
Volume 58, 1961
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Page(s) | 845 - 856 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1961580845 | |
Published online | 28 May 2017 |
N° 86. — Sur le faible paramagnétisme indépendant de la température
Laboratoire de Chimie-Physique, Faculté des Sciences de Bordeaux, France.
Nous avons vu (2) que la susceptibilité magnétique d’une substance pour une direction quelconque du champ magnétique pouvait s’écrire :
XUV + xUVl + xUV+;
Dans le cas où la molécule ne possède pas de moment permanent, c’est-à-dire pour les molécules qui peuvent toujours être décrites par une fonction propre réelle, il apparaît que le terme paramagnétique doit rester inférieur à la valeur absolue du terme diamagnétique, sauf comportement singulier des fonctions de variation au voisinage des surfaces nodales de la fonction propre.
Or, un certain nombre de molécules possède un faible paramagnétisme indépendant de la température. Jusqu’à présent, on l’expliquait par la prépondérance du 2e terme (terme de haute fréquence de van Vleck) sur le premier.
Un examen bibliographique de la question nous a montré que la vérification de la constance du paramagnétisme avait été effectuée avec très peu de précision.
Nous avons donc réalisé un appareil permettant d’effectuer des mesures de variation de susceptibilité magnétique entre 100 et 1 300 °K sans modifier la position de la substance dans le champ magnétique.
Nous avons pu vérifier que la susceptibilité magnétique de ces composés était indépendante de la température avec une meilleure précision que les auteurs précédents. Nous n’avons malheureusement aucune théorie à proposer pour expliquer ce phénomène.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1961