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J. Chim. Phys.
Volume 61, 1964
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Page(s) | 263 - 270 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1964610263 | |
Published online | 28 May 2017 |
Modifications des bandes infrarouges fondamentales et harmoniques de quelques molécules diatomiques en solution dans un gaz liquéfié
Laboratoire des Hautes Pressions du C.N.R.S., Bellevue, France.
On mesure les déplacements du maximum de la branche Q induite dans les spectres de vibration-rotation (fondamental et harmoniques) d’une molécule diatomique en solutions liquides et solides dans différents solvants A, N2, etc..., et on fait la comparaison entre les déplacements relatifs Δν0/ν0 mesurés dans les bandes fondamentales et dans les bandes du 1er et du 2e harmoniques. Les résultats peuvent être classés en 2 catégories :
- a)
Quand la molécule solutée est CO, le déplacement Δν0/ν0 reste constant pour toutes les bandes, fondamental et harmoniques. Des calculs théoriques montrent que dans ce cas les forces de dispersion peuvent rendre compte de l’ordre de grandeur des déplacements expérimentaux.
- b)
Quand la molécule solutée est une molécule d’hydracide, Δν0/ν0 n’est plus constant quand on passe du fondamental aux harmoniques. On montre que les constantes d’anharmonicité n’ont plus les mêmes valeurs que dans l'état non perturbé du gaz, et que les constantes d’ordre supérieur (νe ye, etc...) ne sont plus négligeables.
On conclut qu’une théorie de déplacement de fréquence, pour être valable, devrait tenir compte des variations éventuelles des constantes d’anharmonicité.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1964