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J. Chim. Phys.
Volume 63, 1966
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Page(s) | 1148 - 1155 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1966631148 | |
Published online | 28 May 2017 |
Application d’un modèle d’ordre à courte distance aux électrolytes forts*
1 Departamento de Física, Facultad de Ingeniería, Paseo Colón 850, Buenos Aires, Argentina.
2 Departamento de Fisica, Facultad de Ciencias Exactas, Buenos Aires, Argentina.
On introduit des modifications à la théorie de Debye- Hückel, en considérant des interactions à courte distance.
On étudie des électrolytes symétriques aux concentrations faibles, c’est-à-dire avec une faible interaction avec les plus proches voisins.
L’expression obtenue pour x (la réciproque de la longueur charactéristique) coïncide avec celle de Debye-Hückel à la limite d’interaction nulle. En ajustant les coefficients théoriques d’activité et les données expérimentales, on retrouve que a (valeur moyenne de la distance minimum à laquelle deux ions peuvent se rapprocher) n’est pas constante lorsque varie la concentration et la température et que U (énergie d’interaction entre deux plus proches voisins) est proportionnel à m1/6 (m, molalité). Ces résultats sont interprétés en tenant compte de l’hydratation ionique.
On obtient un bon accord entre les valeurs calculées pour les chaleurs de dilution du NaCl et du KCl, et l’expérience jusqu’à m = 0,2.
Abstract
The modifications introduced in the Debye-Hückel theory when considering the interaction between first neighbors are analyzed.
Symmetrical electrolytes at low concentrations, that is with small interaction among first neighbors, are studied.
The expression obtained for x (reciprocal to characteristic length) coincides with Debye-Hückel’s in the limiting case of zero interaction. Fitting the theoretical activity coefficients to experimental data it is found that a (mean distance of closest approach between two ions) is found that a is not constant on varying concentration and temperature, and that U (interaction energy between a pair of first neighbors) is proportional to m1/6 (m molality). These results are interpreted taking into account ionic hydration.
We obtain a quite satisfactory agreement between the values calculated for dilution heats of NaCl and KCl, and the experiment up to m = 0,2.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1966