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J. Chim. Phys.
Volume 64, 1967
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Page(s) | 197 - 208 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1967640197 | |
Published online | 28 May 2017 |
L’émission Raman stimulée sans cavité résonnante extérieure
Département de Recherches Électro-Optiques, Compagnie Générale de TSF, Domaine de Corbeuille, Orsay, Essonne, France.
Des mesures de l’effet Raman normal permettent de calculer les effets Raman stimulés que prévoit la théorie de Dirac.
Dans beaucoup de substance l’intensité Is de la raie Stokes montre, en fonction de l’intensité excitatrice IL, une discontinuité imprévue.
Une méthode expérimentale montre que dans divers liquides cette discontinuité est liée à une anomalie de propagation de la lumière excitatrice (self-trapping).
La même méthode montre qu’au contraire les discontinuités des fonctions IS(IL) relatives à l’hydrogène sous pression et à la calcite ne sont pas consécutives à un self-trapping de la lumière excitatrice.
Certains effets suggèrent qu’un mécanisme physique non identifié couple les ondes Stokes de directions opposées comme le ferait une paire de miroirs.
Abstract
From measured values of cross-sections and line width of the spontaneous Raman effects, the stimulated phenomena are calculated with the help of Dirac theory.
In many substances, the intensity IS of the Stokes line, plotted versus the exciting intensity IL, shows an unexpected discontinuity.
An experimental method proves that in various liquids, the discontinuity is connected with the self-trapping of exciting light.
On the contrary, the same method proves that self-trapping of the exciting light does not occur either in calcite, or in hydrogen under pressure, althrough these substances exhibit discontinuous IS(IL) curves.
Many experimental facts suggest that a mechanism, not elucidated at the present time, couples together the forward and backward Stokes waves as would do a pair of parallel mirrors.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1967