Issue |
J. Chim. Phys.
Volume 64, 1967
|
|
---|---|---|
Page(s) | 287 - 296 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1967640287 | |
Published online | 28 May 2017 |
Mesure de la résistivité électrique par courants induits
I. — Étude et mise au point de la méthode
1
Faculté des Sciences de Paris, 8, rue Cuvier, Paris, 5 e, France.
2
Faculté des Sciences d’Orléans, Orléans, France.
Une méthode de détermination sans contact de la résistivité électrique a déjà été proposée par plusieurs auteurs; elle consiste à faire osciller l’échantillon dans un champ magnétique statique et à déterminer le décrément logarithmique de l’oscillation. Cette méthode est examinée d’une manière critique, certaines erreurs des mémoires antérieurs sont relevées et corrigées, et les conditions permettant d’obtenir des mesures correctes sont précisées. Il est démontré, en particulier, que la méthode permet d’obtenir, en même temps que la résistivité électrique, la valeur de l’anisotropie magnétique.
Un manque de concordance entre les résultats obtenus par cette méthode et la méthode du pont de Thomson sur différents échantillons de graphite et de pyrocarbones peut être expliquée par des différences de trajets dans les lignes de courant.
Abstract
A contactless method of measuring electrical resistivity has already been proposed by several authors, in which a sample oscillates in a static magnetic field and the logarithmic decrement of the oscillation is determined. This method is critically examined, and some errors in previous memoirs are pointed out and corrected. Conditions for accurate measurements are described. It is shown that this method gives the value of the magnetic anisotropy as well as that of the electrical resistivity.
A lack of agreements between results obtained by this method and by THOMSON bridge measurements on various samples of graphite and pyrolytic carbons can be ascribed to differences in the paths followed by the lines of current through the sample.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1967