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J. Chim. Phys.
Volume 65, 1968
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Page(s) | 260 - 274 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1968650260 | |
Published online | 28 May 2017 |
N° 8. — Influence de l’entropie communautaire sur la représentation de l’état liquide
Laboratoire de Recherches de chimie systématique, 24, rue Lhomond, Paris, 5 e, France.
A partir d’une conception cellulaire généralisée, une surface caractéristique de l’entropie communautaire est introduite. Bien qu’il n’existe pas de forme explicite de l’entropie communautaire, cette surface donne naissance à deux formes limites que l’on peut calculer et qui encadrent correctement les données expérimentales pour les molécules satisfaisant aux hypothèses de base.
La position relative des courbes expérimentales et des courbes théoriques conduit à l’idée d’une continuité de l’entropie communautaire au point triple, et souligne le caractère asymptotique d’une valeur attribuée à l’entropie communautaire et égale à la constante R des gaz parfaits, d’où l’existence d’une variation de l’entropie communautaire dans un intervalle (O, R) qui est alors précisé. Cet intervalle est fermé au point triple et essentiellement ouvert au point critique et ne se referme que dans la phase gazeuse idéale.
Un ensemble d’isothermes réduites est établi pour déterminer la variation de l’entropie communautaire à l’équilibre, système de données nécessaire au calcul des propriétés thermodynamiques dans une représentation cellulaire généralisée dont le modèle de Lennard-Jones et Devonshire est une limite asymptotique.
Abstract
From a generalised cellular concept, a characteristic surface of the communal entropy is introduced. Although, no explicit form of the communal entropy exists, this surface gives rise to two limiting forms that can be calculated and which correctly frame experimental data for molecules which verify the basic hypotheses.
The relative position of the experimental and theoretic curves lead to the idea of a continuity of the communal entropy to the triple point and underlines the asymptotic character of a value attributed to the communal entropy and equal to the constant R of perfect gazes, hence the existence of a variation of the communal entropy in a space (O, R) which is then made precise. This space is closed at the triple point and essentially open at the critical point and only closes again in the ideal gazeous phase.
A group of reduced isotherms is established in order to determine the variation of the communal entropy at the equilibrium; a set of data necessary to calculate thermodynamics in a generalised cellular representation of which the model of Lennard-Jones and Devonshire is an asymptotic limit.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1968