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J. Chim. Phys.
Volume 65, 1968
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Page(s) | 442 - 449 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1968650442 | |
Published online | 28 May 2017 |
26. — La cohésion et la relation de Walker
I. — Introduction
École pratique des Hautes Éludes, 13 rue Pierre-Curie, Paris, 5 e, France.
Cette étude est surtout une mise au point, qui prépare un développement ultérieur. Le calcul du rapport de Walker (T/[math] ou W) donne, malgré ses défauts, ses limitations et son archaïsme, un moyen d’accès à la connaissance de la cohésion. Les calculs théoriques sont moins efficaces, par ce qu’ils substituent à des faits expérimentaux incontestables des hypothèses non contrôlées. Le rapport W de Walker est en relation avec l’association moléculaire, la polarité, la solubilité, l’azéotropisme, la liaison hydrogène, les phénomènes d’épitaxie. Il permet de distinguer, entre les fonctions chimiques ou groupes d’atomes, ceux qui peuvent être appelés cohésifs et ceux qui sont comparativement neutres; et de reconnaître l’influence de la grosseur et de la forme des molécules. Une étude particulière est faite des corps d’intérêt biologique, dont beaucoup ont un W supérieur à la moyenne, notamment les acides aminés. Les groupes cohésifs formant des points de soudure entre les molécules, les énergies nécessaires pour rompre ces soudures sont comparables aux énergies chimiques, et il peut devenir impossible de distinguer entre des macromolécules véritables et des assemblages formés par cohésion.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1968