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J. Chim. Phys.
Volume 68, 1971
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Page(s) | 532 - 537 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1971680532 | |
Published online | 28 May 2017 |
Les périodes d’induction dans la combustion de basse pression de l’hydrogène
CNRS. Centre de Recherches sur la Chimie de la Combustion et des Hautes Températures, 45- Orléans 02, France.
L’étude des émissions lumineuses accompagnant la réaction de combustion de basse pression de l’hydrogcne dans le domaine expérimental « en péninsule » permet de mettre en évidence des périodes d’induction préalables à l’atteinte des maximums d’intensité lumineuse caractérisant l’évolution réactionnelle.
L’incidence d’un processus de rupture du second ordre dans le mécanisme de la réaction en chaîne ramifiée implique la possibilité, pour la concentration des porteurs de chaînes, d’atteindre, quelle que soit la valeur du facteur d’évolution φ de la réaction, un état stationnaire auquel correspond l’observation des maximums d’intensité lumineuse.
Selon cette conception, il est possible d’exprimer en termes cinétiques les périodes d’induction propres à l’évolution de la combustion de l’hydrogène à basse pression.
Les situations respectives, au sein du domaine expérimental « en péninsule », des lieux caractérisant, d’une pari, l’activité réactionnelle maximale (φ maximal), d’autre part, la période d’induction minimale, ont pu être précisées.
Abstract
The study of luminous phenomena associated to the low pressure combustion reaction of hydrogen, inside the explosion peninsula, leads to observe reaction delays prior to the maximum value of the luminous emission.
The incidence of a quadratic chain breaking process in the branched chain mechanism of the reaction implies that the concentration of the chain carriers should reach a stationary stale, related to the maximum value of the luminous phenomenon whatever would be the value of the evolution factor φ.
According to this theory, one should be able to express kinetically the reaction delays which characterize the evolution of the low pressure combustion of hydrogen. So, it is possible to define the respective situations, inside the explosion peninsula, of the locuses of maximum reactional activity (maximum φ) and of minimum reaction delays.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1971