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J. Chim. Phys.
Volume 68, 1971
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Page(s) | 822 - 830 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1971680822 | |
Published online | 28 May 2017 |
Sur la méthode tensiométrique de l’étrier : utilisation du maximum de la courbe de traction
Département de Physico-chimie colloïdale du C.N.R.S. Boîte postale 1018, 34-Montpellier, France.
On montre que le cylindre osculateur au ménisque soulevé par un étrier, à la hauteur hv où ce ménisque admet des plans tangents verticaux, a pour rayon hv/2. Cette remarque permet le calcul assez précis de la valeur maximale de la force de traction à laquelle l’étrier est soumis, et le calcul approximatif de la force correspondant à la scission du ménisque. A partir de ces données, l’enregistrement de la courbe de traction permet — sauf dans des cas particuliers — de mesurer les tensions superficielles avec une précision de l’ordre de 0,1 dyne/cm. On ajoute quelques compléments techniques, et des remarques relatives à la mesure des tensions interfaciales.
Abstract
Let us lift a meniscus by a stirrup; at the level hv where planes tangent to this meniscus are vertical, it can be shown that the radius of curvature of the meniscus is equal to hv/2. This remark leads to a rather accurate calculation of the maximal traction force exerced on the stirrup and to an approximate calculation of the force corresponding to the scission of the meniscus. Using the first calculation, the recording of traction curve permits — except in special cases — mesurements of the surface tension, with an accuracy of 0,1 dyne/cm. Some technical complements are given, and some remarks added concerning measurement of interfacial tension.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1971