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J. Chim. Phys.
Volume 69, 1972
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Page(s) | 913 - 923 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1972690913 | |
Published online | 28 May 2017 |
Essai d’interprétation de l’énergie d’activation expérimentale dans les réactions solide-gaz
I. — Extension de la formulation d’EYRING des étapes de diffusion à celle des étapes interfaciales de croissance d’une couche épaisse protectrice
Laboratoire de Recherches sur la Réactivité des Solides associé au CNRS, Faculté des Sciences de Dijon., France.
La détermination expérimentale d’une énergie d’activation dans une réaction hétérogène est une mesure sans grande signification si elle ne s’accompagne d’une interprétation visant à identifier le ou les processus activés en cause et à faire la part, dans la valeur trouvée, de l’énergie d’activation proprement dite, correspondant à la hauteur de la barrière d’énergie potentielle à franchir par le complexe activé de ou des étapes déterminantes et des enthalpies des autres étapes élémentaires en état de quasi-équilibre.
C’est à la résolution théorique approchée de ce problème qu’est consacrée cette étude, d’abord dans le cas des réactions de croissance de couches protectrices, (oxydes, sulfures métalliques) puis dans celui des réactions de décomposition thermique de solides et de réduction par l’hydrogène d’oxydes métalliques.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1972