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J. Chim. Phys.
Volume 74, 1977
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Page(s) | 643 - 652 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1977740643 | |
Published online | 29 May 2017 |
Sur les variations de l’excès superficiel d’entropie en relation avec la structure de l’eau dans les solutions de NaF
Groupe de recherche physico-chimie des interfaces, CNRS, route de Mende, B.P. 5051, 34033 Montpellier Cedex, France.
Grâce à la mesure simultanée des excès superficiels de concentration et d’entropie, l'adsorption spécifique des ions fluorure aux basses températures et aux charges anodiques est confirmée et sa contribution à l’entropie évaluée. La juxtaposition des nouveaux résultats et de ceux publiés dans la littérature permet de décrire en détail les variations de l’excès d’entropie de l’eau adsorbée avec la charge et la température et de tenir compte d’une nouvelle correction. Les résultats de cette analyse sont comparés aux prévisions déductibles de théories récentes. Afin de rendre compte des variations avec la température, le modèle à trois états de monomères et de dimères ne peut être conservé qu’en le complétant par des hypothèses concernant les variations relatives de leur nombre. Le modèle à deux états de monomères est incompatible avec les résultats expérimentaux.
On conclut à l’intérêt de poursuivre l’étude en postulant un modèle à quatre états (deux monomères et deux trimères).
Abstract
As the result of a series of simultaneous measurements of the surface excesses of concentration and entropy, the specific adsorption of fluoride ions, at low temperatures and anodic charges, has been confirmed and its contribution to the entropy evaluated. A comparison of these new results with those published elsewhere, leads to a detailed description of the variation of the excess entropy of the adsorbed water with the charge and the temperature, if one lakes into account a new correction. The consequences resulting from this analysis are in turn compared to the previsions deductible from recent theories. To account for the variations with temperature, the model involving three monomeric and dimeric states can only be retained if it is completed by a further hypothesis concerning the relative variations of the number of these states. The model with only two monomeric slates is incompatible with the experimental results.
In conclusion, the importance of further studies in this field based on a four state mode (two dimeric and two monomeric) is stressed.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1977