Détection de lésions de l’ADN induites par les radiations ionisantes de faible et fort TEL

¹ CNRS UMR218, laboratoire de recherche correspondant n° 1 du CEA, Institut Curie, section de recherche, 26 rue d’Ulm, 75231 Paris cedex 05, France.
² CIRIL, CEA-CNRS, rue Claude-Bloch, 14040 Caen cedex, France.

Résumé

Les radiations ionisantes induisent des dommages dans l'ADN essentiellement via les radicaux hydroxyles produits par radiolyse de l'eau. Les cassures simple et double brin ainsi produites ont été beaucoup étudiées. La technique de relaxation de plasmde couplée à l'utilisation d'enzymes de réparation spécifiques, nous a permis de révéler en outre la présence de dommages des bases, dans un ADN plasmidique exposé, en solution, aux radiations y du 60Co. Lorsque l’ADN est irradié à sec, des doses au moins 100 fois supérieures sont nécessaires pour induire des dommages. Des résultats préliminaires obtenus avec des ions lourds de transfert d'énergie linéique (TEL) élevé montrent que la formation de cassures double brin est importante.

Abstract

Ionizing radiations induce DNA damage mainly via hydroxyl radicals produced by radiolysis of water. The most currently studied DNA lesions are single and double strand breaks. By mean of plasmid relaxation coupled or not with the use of specific DNA repair enzymes, we were able to show that base damage are also produced, in addition to DNA strand breaks, in plasmid DNA irradiated in solution with ã rays of 60Co. When DNA is irradiated in a dry state, doses 100 fold higher are necessary to produce similar levels of damage. Preliminary results obtained with accelerated heavy ions show the importance of the induction of double strand breaks.