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J. Chim. Phys.
Volume 61, 1964
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Page(s) | 429 - 450 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1964610429 | |
Published online | 28 May 2017 |
Étude de la fusion. Critique du concept communautaire. Exposé d’une théorie nouvelle
(Rappel préliminaire en une mise au point des diverses théories portant sur les changements de phases.)
La théorie des essaims, des amas fugaces non cristallins mais compacts dans un liquide lacunaire à la fusion, suggère l’existence d’une intégrale de configuration du type Z (00.01.1.1) au sens de KIRKWOOD pour le liquide, donc définit le coefficient σ de cet auteur pour cette phase.
Le calcul de σ suivant POPLE, dans cette hypothèse donne immédiatement σ = I et non e. La fusion ne semble pas être une manifestation communautaire au sens de Eyring, Hirchfelder et Stevenson, mais l’ébullition et la sublimation en sont des exemples typiques. La fusion peut être comprise comme l’apparition brutale d’une énergie libre de translation au sens de HELMHOLTZ avec modification discontinue surajoutée de l’intégrale de configuration.
La modification obligatoire lors du changement de phases de l’intégrale de configuration peut être parfois assez faible pour que dans la relation fondamentale de la fusion le logarithme de leurs rapports soit négligeable aux erreurs d’expériences près.
Cette modification doit être fonction des structures et énergies interparticulaires relatives dans le cristal et dans les essaims du liquide, ces structures liquides devant obéir aux lois de la géométrie statistique de Bernal.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1964