Issue |
J. Chim. Phys.
Volume 68, 1971
|
|
---|---|---|
Page(s) | 49 - 55 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1971680049 | |
Published online | 28 May 2017 |
Étude de la réduction de l’oxyde de nickel par l’hydrogène. Méthodes de détermination des paramètres cinétiques interfaciaux
Institut de Recherches sur la Catalyse du CNRS, 39, boulevard du 11-novembre-1918, 69- Villeurbanne, France.
La réduction de NiO par H2 est caractéristique des processus de germination — croissance des réactions des solides divisés. Plusieurs méthodes de détermination de la vitesse intrinsèque de réduction rapportée à l’unité d’aire de l’interface (kI, mn–1 cm–2g) sont proposées. Elles sont basées sur l’analyse de l’évolution de la texture du solide en cours de réaction. La valeur de kI est sensiblement indépendante du lot de NiO tandis que la vitesse linéaire de grossissement des germes métalliques (ki, cm.mn–1), déterminée par application de la théorie de Mampel-Delmon, varie dans le rapport 1 à 4. La détermination conjointe de kI et ki permet d’accéder au facteur de rugosité de l’interface réactionnelle.
Abstract
The kinetics of reduction of pure NiO by H2 is a nucleation-growth process. Several methods allow the determination of the intrinsic interfacial rate of reduction kI (mn–1 cm–2 g), by analysing the evolution of the texture of the solid during the reaction. kI is nearly independent of the NiO sample, while the linear rate of growth of the metallic nuclei ki (cm.mn–1), as determined from the Mampel-Delmon theory, changes in a 1 to 4 ratio. From kI and ki, the roughness degree of the interfacial area is available.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1971