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J. Chim. Phys.
Volume 57, 1960
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Page(s) | 600 - 605 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1960570600 | |
Published online | 28 May 2017 |
Un nouveau dispositif pour la réalisation des vides très poussés
Université de Lyon, Institut de recherches sur la catalyse, 30, bd. de /’Hippodrome, Villeurbanne, Rhône, France.
Depuis la mise au point par ALPERT (1) en 1951 d’un appareillage capable d’atteindre et de maintenir des pressions de l’ordre de 10–10 mm Hg, l’obtention et la mesure des vides très élevés, dont l’importance dans certaines techniques est considérable, sont l’objet de recherches de plus en plus nombreuses. Ainsi RADHEAD (2) obtint récemment des pressions voisines de 10–12 mm Hg, les plus faibles sans doute jamais atteintes, qu’il a mesurées à l’aide de deux nouvelles jauges à ionisation à cathode froide de son invention.
On dispose actuellement au laboratoire de quelques types d’appareils permettant de réaliser des pressions inférieures ou égales à 10–10 mm Hg. Toutefois, si plusieurs modèles de pompes nécessaires à l’obtention de pressions de cet ordre de grandeur paraissent au point, il semble que des progrès certains puissent être accomplis dans la réalisation, voire le principe, des vannes dont le but est d’isoler l’enceinte sous vide très élevé.
Nous avons mis au point une vanne métallique d’un type nouveau, ne comportant aucune pièce brasée et entièrement démontable. Son étanchéité remarquablement élevée lui confère une conductance de fuite d’environ 10–18 1/sec. Ce dispositif permet d’obtenir des pressions d’environ 10–10 mm Hg, après dégazage de la vanne et de l’enceinte ù vide très élevé à 200 °C seulement pendant 3 h. Ces normes de dégazage sont absolument nouvelles pour des appareillages de ce type.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1960