Issue |
J. Chim. Phys.
Volume 60, 1963
|
|
---|---|---|
Page(s) | 553 - 562 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1963600553 | |
Published online | 28 May 2017 |
Composition chimique des cokes et graphitation
Laboratoire central — Société Le Carbone Lorraine, 1, rue Rouget-de-l'Isle, Epinay-sur-Seine, France.
Nous avons pu effectuer une analyse élémentaire de différentes variétés de carbone en fonction de la température de traitement, après avoir mis au point des méthodes particulières d'analyse du taux d'oxygène et du taux d'azote.
Chacun des constituants est déterminé indépendamment et l'analyse totale boucle souvent à 100 ± 0,6 %.
Les atomes de métalloïdes qui sont le mieux fixés sur le carbone sont ceux d'oxygène, d'azote et de soufre.
Les teneurs ultimes de ces atomes correspondent à la température de « prégraphitation » pour les carbones graphitables.
Le coke de saccharose perd son oxygène dans la même zone de température.
Le départ des hétéroatomes est parallèle au commencement d'organisation cristalline de chacune des matières carbonées.
Après avoir examiné les modèles électroniques et cristallographiques déjà publiés, on expose, en tenant compte également d'autres résultats, un essai de théorie de la graphitation basé sur l'existence d'une réaction chimique de prégraphitation :
- a)
départ d'atomes situés à la limite des cristallites avec création de liaisons ouvertes.
- b)
réaction de liaisons entre les cristallites à partir des points sensibles ainsi crées de manière à former des paquets plus importants.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1963