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J. Chim. Phys.
Volume 61, 1964
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Page(s) | 1184 - 1190 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1964611184 | |
Published online | 28 May 2017 |
Théorie des gaz
XXXIII. — Liquéfaction ; discontinuité des états gazeux et liquide et état de la vapeur saturée
Ecole pratique des Hautes Etudes, 13, rue Pierre-Curie, Paris, 5 e, France.
Application de la théorie de la condensation progressive à la liquéfaction. Les prévisions sont confirmées. Une seule fonction de répartition, dont il reste à trouver la forme mathématique, règle à la fois la compressibilité de l’azote entre — 150° et + 800° et la pression maximum de vapeur de — 150° à — 200°. Cette confirmation, jointe aux vérifications antérieures, entraîne des conséquences. Il faut renoncer aux idées introduites par Van der WAALS : la continuité des états et l’isotherme en S. Le tracé réel est très différent. Au point de liquéfaction, l’isotherme se termine par un point d’arrêt.
La liquéfaction est due à ce que, conformément aux équations d’équilibre dérivées de la loi d’action de masses, un état gazeux homogène ne peut pas exister avec une densité supérieure à un certain maximum.
Si l’accord avec l’expérience a une signification, nous voyons que la théorie de la condensation progressive, sans forces d’interaction, a une nette supériorité sur celle de Van der WAALS avec ses prolongements mathématiques actuels, et que les notions nouvelles qu’elle introduit doivent être prises en considération.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1964