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J. Chim. Phys.
Volume 61, 1964
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Page(s) | 306 - 322 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1964610306 | |
Published online | 28 May 2017 |
Contribution à l’étude des piles à phases liquides non miscibles
I. — Généralités. — Étude des piles à « effet de concentration »
Laboratoire de Chimie physique de la Faculté des Sciences de Paris, France.
On a étudié divers types de piles à phases liquides non miscibles, constituées, la plupart du temps, par deux solutions d’un bromure d’alkyl-triméthyl-ammonium à longue chaîne dans le nitrobenzène, placées au fond d’un tube en U à robinet, auxquelles sont superposées deux solutions aqueuses de KBr ; des « ponts » à KCl concentré plongent dans les solutions aqueuses et relient le système, par l’intermédiaire d’électrodes réversibles, à l’appareil de mesure.
Dans cette première partie, on examine des piles dont la dissymétrie réside dans une différence de concentration, a) soit du sel dissous dans les phases aqueuses, b) soit du sel dissous dans les phases organiques, c) soit des deux à la fois. Dans le premier cas, on montre que la phase nitrobenzène agit comme une membrane sélective, qui ne laisse passer que les ions Br–. Dans le second cas, chacune des phases aqueuses est assimilable à une électrode, du type « électrode de membrane », qui n’accepte que les ions Br–.
Cette étude est précédée d’une brève revue de divers systèmes qui, du fait de certaines analogies formelles, risquent d’être confondus avec les piles à phases liquides non miscibles.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1964