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J. Chim. Phys.
Volume 62, 1965
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Page(s) | 1260 - 1266 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1965621260 | |
Published online | 28 May 2017 |
Relaxation de vibration du radical CS(*)
Laboratoire des Recherches Physiques à la Sorbonne, France.
Pour étudier la relaxation de vibration du radical CS, mise en évidence dans la photolyse par éclair du mélange sulfure de carbone-oxygène, j’ai mesuré les populations relatives des niveaux de vibration de ce radical et tracé les courbes montrant leur variation avec le temps.
J’ai discuté de différentes théories de désactivation par collision, d’une part, pour expliquer la distribution d’intensité observée des bandes d’absorption de CS après l’éclair ; d’autre part, pour en expliquer la variation avec le temps.
En comparant les courbes obtenues expérimentalement et celles que j’ai calculées en m’appuyant sur la théorie de MONTROLL et SHULER, j’ai trouvé que la probabilité de désactivation P1,0 de CS par transfert d’énergie vibration — vibration ou vibration — translation est de l’ordre de grandeur de 10–3.
Abstract
To investigate the CS radical vibrational relaxation, which has been observed in the flash photolysis experiments of a carbon disulfide — oxygen mixture, I have measured the relative populations of the radical vibrational levels and drawn the curves showing their variation with time.
I have discussed different collisional deactivation theories to explain the intensity distribution of the CS absorption bands recorded after the flash, and its variation with time.
By comparison of the experimental curves with MONTROLL and SHULER’S theoretical curves, the vibration — vibration or vibration — translation energy transfer deactivation probability P1,0 of CS has been found to be of the order of magnitude of 10–3.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1965