Issue |
J. Chim. Phys.
Volume 62, 1965
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Page(s) | 1372 - 1379 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1965621372 | |
Published online | 28 May 2017 |
Une interprétation nouvelle du spectre d’absorption du benzène et de molécules aromatiques apparentées
Laboratoire de Chimie Théorique, Faculté des Sciences, Place Victor-Hugo, Marseille, France.
Une interprétation nouvelle est proposée pour l’origine de la bande d’absorption étalée du benzène située vers 2 000 Å. Celle-ci ne proviendrait pas d’une transition interdite
1Α1g → 1Β1u,
comme il est généralement admis, mais contiendrait aussi des transitions permises du type 1A1g → 1E1u. On explique la position de ces transitions par une interaction réduite entre niveaux excités monoélectroniques de la molécule vibrant sur le mode e2g. La même explication s’applique aux spectres de diverses molécules aromatiques, en particulier à l’ion tropylium.
Abstract
A new interpretation is proposed for the origin of the absorption band that is seated on about 2000 Å. This band will not arise from a forbidden transition 1Α1g → 1Β1u, as it is generally accepted, but it will also contain allowed transitions 1A1g → 1E1u. The position of these transitions is explained through a reduced interaction between monoelectronic excited levels of the molecule that is vibrating on the mode e2g. The same explication is applicable to the spectra of various aromatic molecules, especially to tropylium ion.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1965