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J. Chim. Phys.
Volume 62, 1965
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Page(s) | 429 - 434 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1965620429 | |
Published online | 28 May 2017 |
Sur les électrodes de membranes
Laboratoire d'Électrochimie de la Faculté des Sciences, 8, rue Cuvier, Paris, 5 e, France.
Les électrodes de membranes fabriquées à partir de collodion contenant un sel insoluble de cobalt, de nickel ou de manganèse sembleraient pourvues d’une certaine spécificité vis-à-vis de ces ions car elles sont insensibles aux variations de pH et ne répondent que faiblement à l’ion Cu++, cependant, il est possible que d’autres ions faussent ou diminuent la sensibilité de la mesure du pCo, du pNi et du pMn, en particulier il est très net que l'anion associé à l’ion Co++, Ni++ ou Mn++ a une influence sur la pente de la droite Emv = f(pCo), Emv = f(pMn), Emv, = f(pNi) ; les membranes réalisées ont donc une spécificité toute relative, c’est pourquoi avant chaque mesure, on doit établir une courbe d’étalonnage à partir de solutions de titre connu en ions Co++, Mn++ ou Ni++.
Moyennant ces restrictions, ces électrodes de membranes pourraient être des instruments de choix pour l’étude des complexes formés entre les ions Ni++, Co++, Mn++ et certains acides aminés puisqu’elles permettent la mesure directe par potentiométrie de la concentration des ions Ni++, Co++, Mn++ libres dans ces mélanges.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1965