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J. Chim. Phys.
Volume 64, 1967
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Page(s) | 1260 - 1270 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1967641260 | |
Published online | 28 May 2017 |
La distillation isotherme comme méthode d’étude des solutions macromoléculaires. Délimitation de ses possibilités
C.S.U. Mulhouse, Haut-Rhin, France.
On décrit la réalisation d’un appareil permettant de suivre par gravimétrie la distillation isotherme du solvant de la solution à étudier vers une solution standard.
Cette méthode étant cumulative, la précision n’en est limitée que par la stabilité thermique réalisée. Actuellement on détecte une différence de tension de vapeur de l’ordre de 5.10–4 mm de mercure pour le benzène.
Le choix judicieux de la solution de référence permet de travailler en méthode de zéro pour mesurer le poids moléculaire et le deuxième coefficient du viriel A2 pour des télomères.
En mesurant au contraire la vitesse de distillation en fonction du temps, de la concentration et de la différence de concentration molaire avec la solution de référence, on retrouve les prévisions de la théorie pour de nombreux produits mais des effets inconnus pour des solutés peu solubles ou macromoléculaires.
Abstract
We describe a isotherm distillation apparatus measuring the quantity of solvent transfered from the solution to standard one.
Since the measured effect is cumulative, the accuracy is only limited by the available thermic stability. Hence we are now able to measure a difference of benzene vapour pressure as low as 10–3 mm Hg.
With properly designed standard solutions the method may be used as a zero method in order to measure molecular weight and second virial coefficient A2 of telomers solutions.
On the other hand, the distillation velocity as a function of time, concentration of the solution and solvant fugacity difference between the solution and the standard one shows in many cases the theoretically predicted values, but reveals new effects for sparely soluble or macromolecular solutes.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1967