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J. Chim. Phys.
Volume 68, 1971
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Page(s) | 1206 - 1215 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/19716811206 | |
Published online | 28 May 2017 |
Étude de l’adsorption d’hydrocarbures sur la face (111) du nickel par la diffraction des électrons de faible énergie
Département de Chimie, Université de Caen, 14, France.
On a poursuivi par la technique de la diffraction des électrons de basse énergie et mesures de potentiel d’extraction électronique, l’étude de la chimisorption du propane et du diméthyl-2,2 propane sur des surfaces de nickel (111). L’adsorption de ces hydrocarbures se traduit toujours par une diminution du potentiel d’extraction électronique. Les clichés de diffraction observés correspondent à des structures bien ordonnées à différentes températures et différents taux d’exposition. Les structures complexes obtenues pour l’adsorption d’hydrocarbures ou d’oxygène sur Ni (111) peuvent s’interpréter par des structures à mailles de coïncidence.
Ces expériences confirment l’hypothèse de la chimisorption dissociative des hydrocarbures saturés sur des surfaces décontaminés de nickel (111) et de la formation de résidus du type CHx.
Abstract
Low-energy electron diffraction and work-function measurements have been made with (111) nickel surfaces, and the results of adsorption of propane and neopentane on these surfaces have been studied.
Hydrocarbon adsorption resulted always in work-function reductions. Diffraction patterns from ordered structures were observed at different exposures and temperatures. The complex structures formed on (111) nickel surfaces by hydrocarbons and oxygen were probably coincidence lattice structures.
From these data it appears that hydrocarbon chemisorption on clean nickel surfaces is dissociative and results in the formation of residues of the type CHx.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1971