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J. Chim. Phys.
Volume 76, 1979
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Page(s) | 125 - 129 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1979760125 | |
Published online | 29 May 2017 |
« Les constantes B.E.T. de dissolution de l’eau dans des mélanges fondus de nitrate d’argent et de nitrate de thallium »
1
Département de Chimie, Université de Montréal, CP 6210, Succursale A, Montréal, Québec, Canada H3C 3V1.
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Département de Génie Chimique, École Polytechnique, Campus de l' Université de Montréal, CP 6079, Succursale A, Montréal, Québec, Canada H3C 3A7.
Par des mesures de pressions de vapeur, nous avons déterminé, à 111 °C, les constantes B.E.T. de dissolution de l’eau, dans quelques mélanges fondus (AgNO3 + TlNO3). Les constantes B.E.T. suivent des règles d’additivité qui permettent de calculer des valeurs d'extrapolation relatives aux sels purs AgNO3 et TlNO3. Nous avons démontré que, si, dans le domaine de validité de la théorie B.E.T., il apparaît un extremum du coefficient d’activité de l’eau, cet extremum est un maximum dans le cas où l’énergie molaire de fixation de l’eau sur un site disponible dans les sels fondus est supérieure à l’énergie molaire de condensation de l’eau. La position de ce maximum dans la région des solutions relativement pauvres en eau est en relation avec l’existence d’une loi de Henry pratique de dissolution de l’eau, dans un intervalle fini de concentration.
Abstract
By means of vapour pressure measurements at 111°C, the B.E.T. constants for water dissolved in the mixed melt (AgNO3 + TlNO3) have been determined. The B.E.T. constants conform to additivity rules from which can be derived, by extrapolation, the constants for the two pure salts. It has been shown that if, in the region where the B.E.T. equation is valid, there is an extremum value of the water activity coeffi cient, this extremum is a maximum in the case where the energy of adsorption of water onto the available sites of the fused salts is greater than the energy of liquefaction of bulk water. If this maximum is in the water-poor region of the concentration scale, then one can deduce the existence of a practical Henry’s law constant for water dissolved in the melt, valid for a finite range of concentration.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1979