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J. Chim. Phys.
Volume 76, 1979
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Page(s) | 973 - 974 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1979760973 | |
Published online | 29 May 2017 |
Extreme pressures IV*. Compressoelectric effect : spontaneous emission of electrons
Chemistry Department, College of Science. The University of Texas at El Paso. El Paso, Texas 79968.
A new solid state mechanoelectric phenomenon, the "compressoelectric effect", has recently been predicted (L. Levitt, Lett. Nuov. Cim, 12, 537 (1975)) from the theoretical increase in the Fermi energy of a metal with increasing density, due to applied pressure :
dεF = (h2/3m) (3Noz/8πA)2/3p-1/3dp
(where z, A, and p are the valence, A.W., and density of the metal). In general, the Fermi energy under stress, [math], is a simple function of the density: [math]/εF = (p'/pO)2/3. Therefore there exists some high density, pc, at a corresponding high pressure, pc, for which [math] must become so large that spontaneous "compressoelectric emission" of electrons from a metal surface will occur. This will be possible only when the Fermi energy, [math], becomes larger than the internal potential of the electrons, and [math] εint = εF + Øe, where Ø is the work function at ordinary pressure. When the critical value [math] is attained we have, therefore, pc/Po = [1 + (Øe/εF)]3/2. If it is assumed that εint is constant, then Ø must be a decreasing function of p: — d Ø = 2εFβdp/3e, where β is the isothermal compressibility. For spontaneous electron emission we have Vc = Øe = εF [(Pc/Po)2/3-1]. The critical pressure, pc, for spontaneous emission depends on the compressibility, β, which, at extreme pressures (> 104 atm) we have previously shown to be β = v/Bp = A/B pp, for all solids where B (in cm3) is a constant characteristic of the solid.
Résumé
"L'effet compressoélectrique", nouveau phénomène mécano- électrique dans l'état solide, a été récemment prédit (L. Levitt, Lett. Nuov. Cim., 12, 537 (1975)) à partir de l'accroissement théorique de l'énergie de Fermi d'un métal dont la densité augmente en fonction de la pression appliquée :
dεF = (h2/3m) (3Noz/8πA)2/3p-1/3dp
(expression dans laquelle z, A et p sont les valences, masse atomique et densité du métal). En général, l'énergie de Fermi [math] sous contrainte est une fonction simple de la densité : [math]/εF = (p'/p0)2/3. Il existe donc une densité élevée pc, à une pression correspondante élevée pc, pour laquelle [math] doit prendre une valeur si grande qu’une "émission compressoélectrique" spontanée d'électrons se manifestera à la surface du métal. Ceci ne sera possible que si l'énergie de Fermi [math] devient supérieure au potentiel interne des électrons, et [math] εint = εF + Øe, dans laquelle Ø = enthalpie à pression ordinaire. Quand on atteint la valeur critique [math] on a donc pc/p0 = [1 + (Øe/εF)3/2. Si l'on admet que εint est constante, Ø doit être une fonction décroissante de p : — dØ = 2εFβdp/3e, où β est la compressibilité isotherme. Pour une émission spontanée d'électrons on a Vc = Øe = εF [(pc/p0)2/3 — 1). La pression critique pc d'émission spontanée dépend de la compressibilité β qui, aux pressions extrêmes ([math] 104 atm) est de la forme β = v/Bp = A/B pp, pour tous les solides dans lesquels B (en cm3) est une constante caractéristique du solide.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1979