Etude critique de l'additivité des anisotropies optiques de liaisons et de groupes dans les alcènes et les alcénylsilanes par diffusion Rayleigh dépolarisée (DRD)

¹ Laboratoire de Chimie des Composés Organiques du Silicium, et de l'Etain associé au CNRS n° 35, Université de Bordeaux I et Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Bordeaux, 351, Cours de la Libération, F 33405 Talence.
² Centre de Recherches Paul Pascal, F 33405 Talence et Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Bordeaux.

Résumé

Les valeurs des anisotropies optiques des liaisons C=C,=C—H,=C—C et des groupes =C—Me, =C—tBu, =C—SiMe₃ sont calculées à partir d'un modèle qui ne suppose pas la symétrie de révolution de C=C.

On montre : 1) que la liaison C—C n’est pas de révolution, 2) que la liaison C —H est isotrope, résultat en accord avec des mesures d'intensité Raman, 3) que les valeurs des paramètres S_=CΣ = γ_=CΣ — γ_=CH des substituants de la double liaison sont les mêmes, que cette dernière soit supposée de révolution ou non, ce qui permet toujours une étude comparative et, dans quelques cas, le calcul des valeurs de γ₌ et de δ₌ pour des alcènes dissymétriques.

Abstract

The optical anisotropies of C = C, =C—H, =C—C bonds and =C—Me, =C—tBu, = C—SiMe₃ groups are calculated from a model which does not assume the ∞— fold symmetry of the C=C bond. It is shown : 1) that the C=C bond has not the ∞— fold symmetry, 2) that the C—H bond is isotropic, result in accordance with Raman intensity measures, 3) that the values of the S_=CΣ= γ_=CΣ — γ_=CH parameters of the double bond substituent are the same, whether the C=C bond is supposed to have the ∞— fold symmetry or not, which always allows a comparative study and, in some cases, the calculation of γ₌ and δ₌ values for dissymmetrical alkenes.