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J. Chim. Phys.
Volume 86, 1989
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Page(s) | 1651 - 1664 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1989861651 | |
Published online | 29 May 2017 |
Copper K edge EXAFS spectroscopy of the crystalline and columnar phases of copper (II) carboxylates
1 Laboratoires de Chimie/Chimie de Coordination, Département de Recherche Fondamentale, CENG, 85X, 38041 Grenoble Cedex, France ;
2 Groupe des Matériaux Organiques, Institut Charles Sadron (CRM-EAHP) CNRS-ULP, 6, rue Boussingault, 67083 Strasbourg Cedex, France and Institut de Physique et Chimie des Matériaux de Strasbourg, Unité Mixte CNRS-ULP-EHICS, France ;
3 LURE, Bâtiment 209D, Université Paris-Sud, 91405 Orsay Cedex, France.
EXAFS spectra were obtained at the copper-K edge for a series of binuclear copper (II) complexes of fatty acids with 6,12,18 and 22 carbon atoms, in both their crystalline phase and their columnar mesophase. Curve-fitting analysis, using backscattering phases and amplitudes obtained from the structurally characterized copper (II) acetate and copper (II) propionate, gave comparative information on the coordination spheres of copper in both phases. It appeals that the binuclear structure of the complexes and the five-coordination of copper are maintained in the columnar mesophase, with insignificant changes in bond lengths of the binuclear core.
Résumé
Les spectres EXAFS au seuil K du cuivre d’une série de savons de cuivre binucléaires correspondant aux acides gras à 6,12,18 et 22 atomes de carbone ont été enregistrés pour leurs phases cristallines et leurs mésophases colomnaires. L’analyse des données a été effectuée par ajustement des équations classiques, en utilisant les phases et les amplitudes de rétrodiffusion obtenues expérimentalement à partir des spectres de l’acétate de cuivre et du propionate de cuivre dont les structures moléculaires sont connues. Les données structurales obtenues indiquent que la structure binucléaire des complexes et la pentacoordination du cuivre sont maintenues dans la mésophase colomnaire, avec des modifications minimes des longueurs de liaison dans le coeur binucléaire.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1989