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J. Chim. Phys.
Volume 94, 1997
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Page(s) | 230 - 236 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1997940230 | |
Published online | 29 May 2017 |
Ionisation en couche interne et effet biologique des rayonnements
1 GPS, universités Paris 7 et Paris 6 (URA CNRS 17) (CEA LCR n° 6), tour 23, 2 place Jussieu, 75251 Paris cedex 05, France.
2 CEA, DSV, OPTE, LCG, BP n° 6, 92265 Fontenay-aux Roses cedex, France.
Les effets biologiques d’une ionisation K ont été largement étudiés dans l’espoir de mieux comprendre les mécanismes d’inactivation cellulaire et de réparation de l’ADN et pour développer d’éventuelles applications thérapeutiques. Les expériences faites avec des radionucléides incorporés (125I) ou des éléments incorporés (Br, I, P) excités sélectivement en couche K à l’aide d’un rayonnement synchrotron ont toutes indiqué un accroissement d’efficacité biologique K + Auger. L’intérêt de l’ionisation K a resurgi récemment lorsque certains travaux ont suggéré que l’ionisation K des atomes de C, N, O de l’ADN pouvait être l’événement physique primaire responsable de l’effet létal des ions. Les expériences de photoabsorption au seuil K du carbone appuient cette hypothèse.
Abstract
Biological effects of K-ionizations followed by Auger cascades have been much studied to elucidate mechanisms of cell inactivation and DNA repair and to develop therapeutic applications. Experiments performed with incorporated radionuclides (125I) or incorporated elements (Br, I, P) photoionized in the Ê-shell using synchrotron radiation all displayed a K + Auger enhancement. The interest in K- ionization rose again when recent works suggested that K-ionizations in C, N, 0 atoms of DNA could be the primary physical events responsible for cell death induced by heavy ions. Photoabsorption experiments at the C-K threshold support this hypothesis.
Mots clés : ionisation K / effet létal / mécanismes d’action du rayonnement
Key words: K-ionization / lethal effect / mechanisms of radiation action
© Elsevier, Paris, 1997