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J. Chim. Phys.
Volume 68, 1971
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Page(s) | 295 - 299 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1971680295 | |
Published online | 28 May 2017 |
Étude dipolaire des complexes phénols-anilines
II. — Les complexes du dinitro-3,4 phénol
Laboratoire de Chimie Physique. Université de Louvain, Belgique.
On a élaboré une méthode permettant le calcul de l’incrément dipolaire Δμ dû à la complexation du dinitro-3,4 phénol par diverses anilines dans les cas où des complexes abn peuvent également se former.
La valeur du Δμ dépend fortement du pK de la hase (de 1 à 9 D). Les fortes valeurs sont attribuées à une formation importante de paires ioniques. Cette conclusion est confirmée d’autre part par des observations spectroscopiques. L’allure générale des courbes donnant Δμ ainsi calculé en fonction de la différence pKaBH+ — pΚaΛΗ est du même type que celle que trouvent Ratajczak et Sobczyk. Elles montrent que le passage de la prédominance de la liaison hydrogène normale à celle de la paire ionique s’effectue dans un domaine restreint de l’échelle des pK.
Abstract
A method of calculation has been elaborated for the determination of the dipolar increment (Δμ) which arises from the complexation of 3.4 dinitrophenol by means of several anilines, in the case where abn complexes can exist.
The value of Δμ depends strongly on the pK of the base (from 1 to 9 D). The high values are attributed to an important formation of ion pairs. [This conclusion is confirmed by spectroscopic measurements. The general shape of the curves of the so calculated Δμ with regard to the difference pKaBH+ — pΚaΛΗ is of the same type as the one that Ratajczak and Sobczyk found. It indicates that the passage of a normal hydrogen bonding predominance to the predominance of the ionic pair occurs within a limited zone of the pK scale.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1971