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J. Chim. Phys.
Volume 59, 1962
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Page(s) | 987 - 992 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1962590987 | |
Published online | 28 May 2017 |
N° 121. — Théorie des gaz. XXVII. Équation d’état aux températures élevées
Ecole pratique des Hautes Etudes, 13, rue Pierre-Curie, Paris, 5 e, France.
L’hypothèse de la condensation progressive conduit à calculer les concentration des divers amas de molécules, de grosseur différente, par l’intermédiaire d’une fonction de répartition qui contient deux paramètres, fonction de la température seulement. Les lois de variation thermique de ces paramètres sont données pour l’azote, l’argon, l’oxygène, et approximativement pour le néon. Si l’on extrapole vers les hautes températures, on arrive à une équation d’état limite qui est d’autant plus exacte que le gaz est plus chaud. Une comparaison avec les mesures de Saurel sur l’azote donne une vérification parfaite de la formule limite jusqu’à une température de 800° et une pression de 400 atmosphères. Ainsi la fonction de répartition, qui convient déjà aux environs du point critique, représente exactement la compressibilité de l’azote et d’autres gaz dans un domaine très étendu.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1962