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J. Chim. Phys.
Volume 60, 1963
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Page(s) | 368 - 373 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1963600368 | |
Published online | 28 May 2017 |
Résonance paramagnétique de quelques complexes du cuivre (II)
Université de Bucarest, Institut de Métrologie et Institut de Physique Atomique] (Manuscrit reçu le 4.7.62.), Roumanie.
De l'étude effectuée, il ressort que la méthode de la résonance paramagnétique peut constituer un moyen de ranger des combinaisons complexes dans des groupes de symétrie cristalline. Ainsi, on a pu attribuer la structure plan-carrée aux combinaisons complexes étudiées suivantes : [CuAn4]SO4, [CuAn2(NCS)2], [CuBzd(NCS)2], [CuBzdJ2], [CuPy2(NCS)2], [CuDipy]SO4, [Cu(acAntr)2], [Cu(acBrAntr)2,] et [Cuen2](NO3)2.2H2O.
Pour l'étude des signaux larges, on propose le complexe [CuTld(NCS)2] (demi-largeur ΔH1/2 = 112 gauss) comme « marqueur », car, il permet une bonne comparaison des valeurs g et ΔH1/2 dans ces cas. Dans le cas des ligands avec un système d'électrons π relevé par des substituants différents (NH2, CH3 et COOH), des signaux de résonance n'apparaissent pas, par suite de l'interaction de l'électron impair de l'atome central avec ce système d'électrons π.
Dans tous les cas étudiés ici, les largeurs des raies ont eu en moyenne 100-200 gauss.
La combinaison du Cu++ à la thionalide ne présente pas, à la température ordinaire et entre 0 et 6 000 gauss, une absorption de résonance, ce qui prouve clairement que la liaison Cu-S dans cette combinaison a le caractère de la liaison des sulfures.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1963