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J. Chim. Phys.
Volume 62, 1965
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Page(s) | 203 - 216 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1965620203 | |
Published online | 28 May 2017 |
Électrochimie des sels d’or
I. — Acides auro et aurichlorhydriques et sels correspondants
Société Kodak-Pathé, 30 rue des Vignerons, Vincennes, France.
Il est tout d’abord montré que, contrairement à l’hypothèse généralement admise, une électrode d’or plongeant dans une solution d’un sel aurique, n’est pas indicatrice des ions auriques mais des ions aureux présents. Dans ces conditions, en associant une électrode d’or et une électrode de platine, il est possible de déterminer potentiométriquement les domaines de stabilité des systèmes oxydo-réducteurs.
or métal/aurochlorure,
or métal/aurichlorure,
aurochlorure/aurichlorure.
Les potentiels normaux à 25°C des trois systèmes dérivés de l’or sont respectivement :
E°0–1 = 1.148,
E°0–3 = 0.995,
E°1–3 = 0.921.
Les deux dernières valeurs sont en accord relativement satisfaisant avec les données de la littérature. Les divergences relatives à la première sont discutées et il est montré qu’elles proviennent d’une mauvaise interprétation des résultats obtenus avec une électrode en cours d’évolution.
Compte tenu de ces valeurs, les trois systèmes sont en équilibre lorsque les concentrations vérifient la relation :
log[math]=7,68.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1965