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J. Chim. Phys.
Volume 62, 1965
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Page(s) | 79 - 88 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1965620079 | |
Published online | 28 May 2017 |
Étude théorique de la délocalisation électronique dans les systèmes polypeptidiques(*)
Laboratoire de Chimie Quantique de la Faculté des Sciences, 13, rue Pierre-Curie, Paris, 5 e, France.
Les possibilités d’interaction entre les chaînes polypeptidiques par l’intermédiaire des liaisons hydrogène sont étudiées par une méthode d’orbitales moléculaires non empirique, utilisant les techniques de champ self-consistant et d’interaction de configurations. On considère les modifications des caractéristiques électroniques de l’unité peptidique
(H — N — C — O)
quand elle se trouve reliée à une et deux unités identiques par des liaisons hydrogène. L’introduction d’une orbitale libre 2pπ sur l’atome d’hydrogène met en évidence le rôle de relais de conjugaison que joue cet atome dans les ponts hydrogène. Cependant, aucun effet spectral appréciable n’est lié à l’allongement de la chaîne de conjugaison ; les deux premières transitions restent supérieures à 5 eV (type n—π*) et 7 eV (type π—π*).
© Paris : Société de Chimie Physique, 1965