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J. Chim. Phys.
Volume 66, 1969
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Page(s) | 1292 - 1301 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/196966s21292 | |
Published online | 07 June 2017 |
Spectres de transition électronique de groupements chromophores.
I. — Activité optique d’une molécule libre(1),
(Laboratoire de Chimie de l' Ecole Normale Supérieure, 24, rue Lhomond, Paris.), France.
Les fondements théoriques du phénomène d’activité optique sont retrouvés dans une formulation entièrement symétrique du point de vue de la mécanique quantique : les résultats obtenus confirment la validité des relations établies antérieurement par Condon et Rosenfeld par une méthode semi-classique, et le modèle adopté se prête aisément à une extension ultérieure qui tiendrait compte en outre de la présence d’un solvant.
L’étude de divers exemples illustre l’aide efficace qu’apporte la théorie des groupes à la détermination des moments de transition mis en jeu, et l’emploi éventuel de transformations intégrales pour déduire l’un de l'autre les phénomènes de dispersion rotatoire et de dichroïsme circulaire.
Abstract
The theoretical basis of optical activity can be formulated in a manner strictly symmetric from a quantum-mechanical point of view; results thus obtained assess the validity of older relations, formerly derived by Condon and Rosenfeld in a semi-classical approach, and one important advantage of the model adopted is to allow an easy further extension accounting for the presence of a solvent.
Several examples illustrate the role of group theory as a tool for determining the transitions moments involved, and the use of integral transforms as a mean to relate R.D. and C.D. optical phenomena.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1969