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J. Chim. Phys.
Volume 66, 1969
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Page(s) | 1875 - 1880 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/196966s21875 | |
Published online | 07 June 2017 |
La condensation progressive dans les solutions d’électrolytes
(École pratique des Hautes Études, 13, rue Pierre-Curie, Paris, 5 e.), France.
La conception de condensation progressive, déjà appliquée à l’étude des gaz, est étendue aux solutions salines en raison de l’analogie, établie par Van’t HOFF, entre la molécule gazeuse et la molécule dissoute. Elle cherche à établir un lien quantitatif entre la concentration, la pression osmotique, le degré d’ionisation, la conductivité et la densité. Trois sels ont été étudiés : NaCl ; CaCl2, Kl. Pour la pression osmotique et la conductivité, l’accord entre la théorie et l’expérience est très bon pour les fortes concentrations et jusqu’à la saturation, mais insuffisant pour les concentrations faibles, qui demanderont une retouche.
Pour la densité l’accord est pratiquement parfait pour Kl, moins bon pour CaCl2. Le covolume de Van der Waals joue partout un rôle essentiel. La notion d’états correspondants est étendue aux solutions.
La condensation progressive est un aspect de la notion plus général de liaisons dénombrables, qui est ainsi vérifiée dans un nouveau cas : Elle réussit là ou les autres conceptions échouent ou restent muettes. Par son intermédiaire les propriétés des solutions sont ramenées à la connaissance d’un petit nombre de paramètres, qui pourra diminuer encore.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1969