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J. Chim. Phys.
Volume 69, 1972
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Page(s) | 774 - 782 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1972690774 | |
Published online | 28 May 2017 |
Sur le calcul théorique de l’anisotropie magnétique des molécules aromatiques
II. — Résultats et comparaison avec l’expérience *
Laboratoire de Chimie Physique A, Equipe de Recherche de Physico-chimie théorique associée au C.N.R.S., Université de Bordeaux I, 351, cours de la Libération, 33-Talence, France.
On calcule la contribution des électrons TC au diamagnétisme de l’éthylène et des hydrocarbures aromatiques, grâce aux expressions obtenues dans un précédent mémoire (1), on montre que les termes habituellement négligés quand on met en œuvre la méthode de LONDON ne représentent que 10 % de cette contribution. Il faut donc rechercher la cause des écarts entre théorie et expérience dans les termes faisant intervenir les électrons σ, mais les évaluations qui en ont été faites par différents auteurs ne permettent pas de rendre compte simultanément de la susceptibilité moyenne et de l’anisotropie. Il semble que seul un calcul cohérent faisant intervenir simultanément tous les termes de perturbations dus au champ magnétique puisse améliorer l’accord.
Abstract
Using expressions previously reported (1) the contribution of the π electrons to the diamagnetism of ethylene and some aromatic hydrocarbons have been calculated. It is shown that the term usually neglected in the LONDON method account for only 10 % of this contribution. It is thus necessary to look for the difference between calculated and experimental results by taking into consideration the σ electrons however the calculation which have been done by various authors do not afford the simultaneous determination of the average susceptibility and the anisotropy. It seems that only a coherent calculation simultaneously taking into consideration all the perturbationed terms due to the magnetic field can improve the agreement.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1972