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J. Chim. Phys.
Volume 71, 1974
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Page(s) | 1307 - 1312 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1974711307 | |
Published online | 28 May 2017 |
Influence de la structure cristalline du cuivre sur la cinétique de sa dissolution anodique en milieu H2SO4 — CuSO4
Groupe de recherche n° 4 du CNRS, « Physique des liquides et électrochimie », associé à l'Université Paris VI, 4, place Jussieu, 75230 Paris Cedex 05, France.
A l’abri de l’influence du transport de matière par diffusion convective, on étudie la variation de l’impédance Z = R — jG et celle du courant stationnaire en fonction de la polarisation avec un monocristal d’orientation [110] et avec un polycristal. On montre que la capacité des électrodes dépend essentiellement des processus faradiques qui se déroulent aux interfaces.
A partir d’observations en microscopie électronique à balayage de l’état de surface des électrodes, et en considérant l’homothétie des diagrammes d’impédance (Z, jG) relevés à potentiel donné avec les deux échantillons, on montre que la grande constante de temps qui caractérise l’impédance inductive n’est probablement pas liée à une relaxation lente de l’aire des électrodes.
Abstract
After eliminating the influence of mass transport, the impedance Z = R — jG and the current-potential curve are studied on the (110) face of a single crystal and also on a polycristalline electrode. It is shown that the electrode capacity depends mainly on the faradaic processes which occur at the interface.
From observations of each electrode surface carried out by means of a scanning electron-microscope, and taking into account the similarity of the impedance diagrams plotted at a given potential, it is deduced that the high time-constant corresponding to the inductive impedance is probably not connected to a slow relaxation of the electrode area.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1974