Issue |
J. Chim. Phys.
Volume 79, 1982
|
|
---|---|---|
Page(s) | 525 - 529 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1982790525 | |
Published online | 29 May 2017 |
Problèmes posés par l’emploi de dipyrenylalcanes comme sondes fluorescentes pour caractériser la cohésion lipidique de membranes biologiques
1
GRAPP du L.A. 328 du C.N.R.S., Laboratoire de Chimie Générale E.N.S.I.C., I.N.P.L., 1, rue Grandville 54042 Nancy Cedex , France.
2
I.N.S.E.R.M. — U.95, Unité de Cancérologie Expérimentale et de Radiobiologie Plateau de Brabois, 54500 Vandœuvre-Lès-Nancy, France.
La cohésion des régions lipidiques des membranes artificielles ou naturelles peut être atteinte par de nombreuses techniques et en particulier par des méthodes de spectroscopie d émission moléculaire comme la fluorescence. Des résultats récents laissent à penser que la formation d’excimères intramoléculaires représente une autre méthode permettant de caractériser la cohésion (ou la “fluidité”) membranaire. Toutefois, nous montrons ici que cette méthode, si elle est utilisée dans l’étude des régions lipidiques de membranes biologiques isolées ou de cellules vivantes, intactes, reste encore délicate d’emploi en comparaison avec la polarisation de fluorescence.
Abstract
They are a variety of fluorescence techniques that allow an estimation of the cohesion between lipids constituting synthetic and natural membranes. Recent reports lead to assume that the formation of intramolecular excimers could be regarded as another approach to characterize the cohesion (or the “fluidity”) of biological membranes. However, we show here that this method does not lend itself easily to studies on isolated natural membranes or living, intact cells, as compared to fluorescence polarization method.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1982