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J. Chim. Phys.
Volume 87, 1990
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Page(s) | 481 - 495 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1990870481 | |
Published online | 29 May 2017 |
Application de la spectrométrie de photoémission d'électrons à l'étude in situ des interfaces métal/oxyde métallique/électrolyte. II. Application à la formation de la couche passive du nickel en milieu basique
Institut national polytechnique de Grenoble, Centre de recherche en électrochimie minérale et en génie des procédés, CNRS, unité associée 1212, BP 75, domaine universitaire, 38402 Saint-Martin-d'Hères, France
Dans cet article, on montre que la spectrométrie de photoémission in situ permet de mettre en évidence les différentes interactions nickel/électrolyte basique conduisant à la formation de la couche passive, à partir de la chimisorption des molécules d'eau. Le rôle des atomes d'hydrogène adsorbés, de la destoechiométrisation des couches superficielles due à la capture des électrons d'émission ainsi que le degré de réoxydation des couches destoechiométrisées ont été mis en évidence lors de la détermination du mécanisme d'oxydation de la surface.
Abstract
In this paper, we show that the in situ spectrometry of photoemission allows to point out the different interactions Ni/KOH leading to the formation of the passive layer from the chemisorption of water molecules. The role of adsorbed hydrogen atoms, of destoichiometrisation of the superficial layers due to the scanvehger of emitted electrons and of the degree of reoxidation of the layers have been taken into account for the determination of the oxidation mechanism of the surface.
© Elsevier, Paris, 1990