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J. Chim. Phys.
Volume 61, 1964
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Page(s) | 1207 - 1210 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1964611207 | |
Published online | 28 May 2017 |
Étude des signes relatifs des couplages en résonance magnétique nucléaire
I. — Couplages allytiques et homoallytiques
Laboratoires de Chimie Organique Physique et de Résonance Magnétique, Centre d'Etudes Nucléaires de Grenoble, France.
Une méthode d’interprétation des spectres obtenus par double irradiation est décrite pour permettre de déterminer les signes relatifs des constantes de couplage même si le découplage des spins ne peut être absolument sélectif, par suite du chevauchement des raies.
C’est le cas de l’α-angelica-lactone (I) qui a un spectre de Résonance Magnétique Nucléaire du type AK2X3 (X = CH3 ; K = CH2 ; A = proton vinylique).
On a montré sur cet exemple que les couplages sont :
- —
de même signe pour le couplage vicinal JAK et le couplage homoallylique JKX ;
- —
de signes contraires pour le couplage vicinal JAK et le couplage allylique JAX.
L'alternance des signes selon la parité du nombre de liaisons entre les protons, prévue théoriquement par Karplus, est donc respectée dans cet exemple.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1964