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J. Chim. Phys.
Volume 68, 1971
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Page(s) | 1216 - 1222 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/19716811216 | |
Published online | 28 May 2017 |
Contribution à l’étude de la nature électronique de la liaison phosphore trivalent-azote
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Département de Chimie Inorganique, Laboratoire Associé au CNRS n° 160, 38, rue des-36-Ponts, 31-Toulouse, France.
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Equipe de Recherche du CNRS n° 82, Laboratoire de Chimie Physique II, 118, route de Narbonne, 31-Toulouse, France.
Une analyse critique des rotations magnétiques et des aimantations moléculaires des molécules aliphatiques du type P(NR2)3-∞ X∞ (X = R, Cl, OR, F eL x = 0 à 3) conduit à attribuer au motif [math] un module eminemment variable avec la nature de X et la valeur de x. Il est montré qu’un tel résultat ne peut s’interpréter qu’en attribuant à la liaison phosphore-azote une multiplicité notable, fonction directe de l’électronégativité des substituants greffés sur l’atome de phosphore tricoordonné. Ce résultat fondamental est corroboré par le fait que la rotation magnétique de la liaison (P — N) n’obéit pas à une relation du type ρ = a + b.I dont l’existence lui aurait conféré un caractère de liaison covalente σ pure.
Abstract
A critical investigation of many aliphatic P(NR2)3-∞ X∞ (X = R, Cl, OR, F and x = 0 to 3) molecular magnetic rotations (Faraday effect) and diamagnetic susceptibilities allows to reach the modulus which sharply varies with X and x. This result makes conspicuous the existence of a large tc character (function of X electronegativity) for the (P — N) bond. This assertion is strongly supported by the fact that the actual ρ(P — N) magnetic rotation does not obey to a ρ = a + b.I relation, the existence of which would have implied σ pure a character for the (P — N) bond.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1971