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J. Chim. Phys.
Volume 72, 1975
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Page(s) | 607 - 610 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/19757200607 | |
Published online | 29 May 2017 |
Effet faraday et nature électronique de la liaison phosphore-hydrogène
Laboratoire de Chimie de Coordination du CNRS, BP 4142, 31030 Toulouse Cedex, France.
A critical reinvestigation of magnetooptical data on PH(3-n)Xn, OPH(3_n)Xn and SPH(3_n)Xn phosphines shows that the magnetic rotation of the (P — H) bond varies linearily with ils ionic character
P(P — H) = 32 + 57-4 IPH.
The large magnitude of IPH coefficient is related to the high polarisability of the electronic cloud of such an a polar bond.
Résumé
Il est procédé à un réexamen cohérent des données magnéto- optiques relatives aux composés organophosphorés PH(3_n)Xn, 0PH(3-nXn et SPH(3_n)Xn, en tenant compte de façon explicite de la géométrie des diverses molécules examinées ainsi que de la variation de la contribution magnétooptique de la paire électronique libre d’un atome de phosphore tricoordonné en fonction de l’état d’hybridation de ce dernier.
La fonction permettant de décrire les variations de la liaison (P — H) quelle que soit la molécule phosphorée à laquelle elle appartient,est alors
P(P — H) = 3,2 + 57,4 IPH (r = 0,992).
Ce résultat implique que le nuage de charge de la liaison (P —H) soit éminemment déformable sous l’influence du champ de ligands.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1975