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J. Chim. Phys.
Volume 71, 1974
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Page(s) | 303 - 310 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1974710303 | |
Published online | 28 May 2017 |
Études potentiométriques sur les équilibres d'isopolycomplexations
XXXV*. — Relations entre point isoligand et complexes isopolynucléaires : le système Ni2+/ions thiomaliques dans le solvant Na+[math] = 1 mol/1, à 25 °C**
(Laboratoire de Chimie Inorganique. Université de Provence. Place Victor-Hugo, 13331 Marseille Cédex 3), France.
L'extension de la théorie isohydrique, établie pour les équilibres d'isopolycondensations/associations acido-basiques, aux équilibres d'isopolycomplexations s'avère aisée et utile. Il suffit pour cela de transformer le réseau expérimental direct de courbes de neutralisation » ph = f(x, L, M) en réseau de « courbes de complexation » p(lj) = f(Y, L, M), ce qui est possible lorsque le ligand L est lui-même acido-basique. Si, dans les conditions expérimentales utilisées, les équilibres de complexation conduisent à des complexes isopolynucléaires, le réseau p(lj) = f(Y, L, M) présente une convergence à point isoligand (= PIL). Les conséquences qu'on en tire sont semblables à celles déduites dans la théorie isohydrique. Dans le cas des thiomalates de Ni, le réseau p(lj) = f(Y, L, M) est bien à « point isoligand », et les résultats obtenus finalement par le calcul confirment et justifient les conclusions prévues par la théorie :
- 1°
la présence d'espèces isopolynucléaires;
- 2°
la stœchiométrie de l'isopolycomplexe prépondérant.
Les diverses constantes trouvées sont :
mononucléaire :
log K110 = 6,15 ± 0,01 ; log K*120 = 12,30 ± 0,02
binucléaire :
log K*220 = 16,25 ± 0,03; log K*221 = 21,77 ± 0,05
Les coordonnées du point isoligand sont :
P(lj)i = 6,13 ± 0,03 et Yi = 1,02 ± 0,04.
Abstract
The isohydric theory, established for acid-base isopoly-condensations/associations equilibria, can be easily and usefully extended to isopolycomplexations reactions. When the ligand, L, is itself an acid-base system, the extension is readily obtained by considering the set of « complexations (or formation) curves » p(lj) = f(Y, L, M) instead of the experimental set of « neutralisation curves » ph = f(x, L, M). If, in the given experimental conditions, the solution equilibria involve isopolynuclear complexes, the set p(lj) = f(Y, L, M) shows a cross-over Isoligand Point (= PIL), and the computed results eventually reached for Ni2+ — thiomalates confirm and justify the conclusions forseen by the theory :
- 1°
presence, in the solution, of isopolynuclear species;
- 2°
the stoichiometry (q/n) of the preponderant isopoly-complex.
Here are the values of various constants :
mononuclear equilibria :
log K110 = 6,15 ± 0,01; log K*120 = 12,30 ± 0,02
binuclear equilibria :
log K*220 = 16,25 ± 0,03; log K*221 = 21,77 ± 0,05
The isoligand point co-ordinates are :
p(lj)i. = 6,13 ± 0,03 et Υi = 1,02 ± 0,04
© Paris : Société de Chimie Physique, 1974