Issue |
J. Chim. Phys.
Volume 59, 1962
|
|
---|---|---|
Page(s) | 683 - 687 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/jcp/1962590683 | |
Published online | 28 May 2017 |
N° 83. — Rôle de l’hybridation du second ordre et de l’électronégativité des carbones dans la transmission des couplages spin-spin en résonance magnétique du proton
Institut national de recherche chimique appliquée, Paris, Laboratoire de spectroscopie hertzienne, Sorbonne, France.
On a déjà mis en évidence, en résonance magnétique nucléaire (R.M.N.), des variations cohérentes des couplages spin-spin en fonction de l’électronégativité dans quelques groupements : C13H dans diverses molécules, couplages HCCH dans des éthyles et isopropyles. Nous montrons, sur un grand nombre d’exemples trouvés dans la littérature ou obtenus dans nos propres recherches, que des corrélations du même ordre sont très générales : elles correspondent le plus souvent à une augmentation du couplage lorsque l’électronégativité des substituants croit, même faiblement (par exemple dans la série de composés homologues contenant H, CH3, C2H5, iso-C3H7...); et cela tant pour des couplages H... H, H... C, que pour des couplages H... hétéroatome (l’hétéroatome pouvant être P, Sn, Hg ...)(*). L’effet de variations faibles de l’électronégativité est particulièrement net pour des chaînes d’hydrocarbures non saturés.
© Paris : Société de Chimie Physique, 1962